URBANISTE & DESIGNER
CONCEPTION PAR LE CLIMAT EN



Comment ne plus cacher l’eau de pluie en ville ?



Illustration


Jusqu’au début des années 1970, l’hydrologie urbaine consistait généralement à collecter et canaliser les eaux pluviales dans des réseaux enterrés unitaires ou dédiés.

Si cette approche est efficace pour des pluies habituelles, elle atteint vite ses limites lors d’événements exceptionnels (débordement, inondation, etc.). Cette gestion conventionnelle a souvent été présentée comme une idéologie du « tout tuyau » par les tenants de la gestion intégrée des eaux pluviales.

L’idée de cette approche alternative est au contraire de limiter le ruissellement et de privilégier le stockage des eaux pluviales en surface pour favoriser leur infiltration sur place. Au-delà de ses fonctions, le but de cette approche est de ne pas cacher la présence de l’eau en ville et de limiter toutes les stratégies de canalisation (tuyau, chéneau, etc.).

Bien qu’il en existe en France, des exemples intéressants de gestion intégrée des eaux pluviales proviennent de Royaume-Uni et des États-Unis avec les fameux « rain gardens ». Ces images proviennent des États-Unis et montrent une « chaîne de pluie » (rain chain) qui permet de visualiser simplement l’écoulement de l’eau du toit jusqu’au sol. Les « chaînes de pluie » sont aussi utilisées dans les temples au Japon et contribuent à donner une dimension contemplative à l’écoulement de l’eau.

Elles constituent une alternative simple et élégante aux descentes de gouttières.



Sources : J. Chaïb, N. Dunnett, A. Clayden.

Images : Garm Beal, N. Dunnett, A. Clayden, Rain Gardens, (2007).






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