URBANISTE & DESIGNER
CONCEPTION PAR LE CLIMAT EN



Est-ce que vous connaissez les jardins de pluie ?



Illustration


Les précipitations abondantes sont l’occasion d’aborder le problème de la gestion des eaux pluviales.

Depuis les années 1970, une approche différente des eaux pluviales s’est développée en hydrologie urbaine : on parle de gestion intégrée des eaux pluviales. L’idée est de ralentir l’écoulement, de limiter le ruissellement et de privilégier le stockage des eaux pluviales en surface pour favoriser leur infiltration sur place.

Un exemple de technique de gestion intégrée des eaux pluviales est le jardin de pluie (aussi appelé jardin d’eau), très courant aux États-Unis (image). Il s’agit de fosses plantées sous le niveau du sol, qui permettent de recueillir les eaux en devenant de véritables bassins en cas de fortes pluies.

La conception d’un jardin de pluie nécessite de soigner quelques détails. Les bordures du bassin ne doivent pas être continues, afin de permettre à l’eau de s’écouler en contrebas. Les espèces plantées en pleine terre doivent être résistantes aux métaux lourds et aux autres polluants charriés par les pluies (hydrocarbures, etc.).

Une autre problématique concerne les moustiques. Pour éviter leur prolifération, il faut faire en sorte que l’eau soit infiltrée ou renouvelée au bout de 5 jours, ou maintenir une biodiversité nécessaire pour éviter le développement des larves.

L’avantage de cette technique est son faible encombrement, ce qui permet de facilement l’intégrer dans de nombreux projets paysagers.



Sources : J. Chaïb, N. Dunnett, A. Clayden.

Images : N. Dunnett, A. Clayden, Rain Gardens, (2007).






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